jeudi 15 avril 2010

L'appel d'avril 2010

France, ta liberté, ta richesse et ta jeunesse foutent le camp!

L’Etat confisque plus de la moitié de ce que produisent les Françaises et les Français. Vous travaillez plus pour l’Etat que pour vous-mêmes ! L’Etat vous vole une seconde fois, en empruntant, au nom de la France, de quoi financer ses déficits publics des 30 dernières années. La somme atteint maintenant 1,489 milliards d’Euros. Tel est le prix que paie la France pour continuer de vivre dans un système illusoire où l’Etat protège ses citoyens de la maladie et de la vieillesse.

La crise de la Grèce est en train de lever le voile de cette illusion. Non seulement l’Etat ne protège pas, mais il appauvrit le pays tout entier. Voilà 30 ans qu’il sape la croissance, qu’il dilapide nos impôts, bâtit des systèmes en déficit permanent. Même ses fonctions principales, la sécurité intérieure et l’éducation, sont les témoins criants de son inefficacité. L’insécurité progresse dans tout le pays et le niveau scolaire baisse avec chaque augmentation du taux de réussite à un baccalauréat sans valeur.

Avec ses impôts et prélèvements, l’Etat asservit les Français. Sa politique de redistribution ne résorbe pas les inégalités, mais en crée de nouvelles, entre le public et le privé notamment. L’Etat s’est substitué à la solidarité spontanée de la famille et de la communauté rapprochée. Aussi, les Français se sentent de plus en plus dépendants de l’Etat, moins égaux entre eux et moins solidaires. Liberté, Egalité, Fraternité sont les mots qui ornent les édifices publics, mais ils ont perdu leur sens dans la France d’aujourd’hui.

Les jeunes Français saisissent les opportunités d’expatriation pour échapper à un pays qui a perdu son âme, sa liberté et son dynamisme. Ils ne partent pas par égoïsme ou manque de solidarité, mais par espoir d’une société qui donne sa chance à chacun. Au plus profond, ils restent attachés à la France et sa culture. Ils sont la France libre et dynamique qui vit les idéaux de la République. De Sydney à Hong Kong et de Londres à Brasilia, les Français savent relever les défis et les opportunités de la mondialisation.

Français, il n’est pas trop tard pour recouvrer la liberté et l’honneur. Pour faire face à la crise financière et démographique qui guette, nous avons besoin de retrouver toutes nos forces vives. L’Etat n’est pas la solution, mais le problème. Le réformer ne suffit plus. Il faut le liquider et le recentrer sur ses activités régaliennes. J’invite tous les expatriés et libéraux à s’unir pour rendre à la France et aux Français leur liberté.